Gestion du temps et jeux vidéo

19 juin 2006 - 17:56 | Dans Organisation et gestion | 5 commentaires

Si comme moi vous êtes « tombés dedans quand vous étiez petits », vous devez savoir que l’on peut facilement passer beaucoup de temps sur des jeux vidéo. Si ce temps passé n’est pas maîtrisé, il peut vous empêcher de réaliser vos projets.
Voici donc quelques conseils pour jouer de façon « intelligente »:

1. Evitez les jeux à abonnement

Si vous devez payer chaque mois pour jouer, comme c’est le cas pour la majorité des jeux massivement multijoueurs (World of Warcraft et compagnie), vous allez forcément en vouloir « pour votre argent » et tenter de rentabiliser votre argent en jouant le plus possible, et culpabiliser lorsque vous prendrez une semaine de vacances car vous allez payer pour rien.
Ce comportement est mauvais, le but devrait être de payer pour jouer et non de jouer parce qu’on a payé.

2. Les jeux sont faits pour se détendre

Ca peut sembler idiot ce que je viens de dire… mais est-ce que vous jouez vraiment pour vous amuser ?
Est-ce vraiment amusant de lancer pour la 500è fois une partie de Counter Strike en sachant par coeur le chemin que vous allez prendre ?
Est-ce vraiment amusant de refaire la même course de voiture pour gagner encore un dixième de seconde sur votre meilleur temps ?
Est-ce vraiment amusant de cliquer sans arrêt sur les méchants squelettes qui apparaissent devant votre nécromancien level 50 000 ?

A partir d’un moment, ce n’est plus une détente… C’est soit une drogue, soit de la compétition.

Pour donner un exemple concernant les jeux de courses. Je préfère de loin jouer au dernier Need For Speed (Most Wanted) orienté arcade malgré son scénario ridicule qu’à un jeu pointu de simulation.
Le but est de s’amuser et de se défouler, et c’est ce qui m’intéresse dans un Need For Speed où on peut gagner des courses dès le début, contrairement à un jeu de simulation où on finit dans le gazon au moindre coup de volant et où il faut passer des heures à modifier les pièces de la voiture.
Je joue pour me détendre, pas pour devenir mécanicien ou pilote de course professionnel.

3. Le piège des chiffres

Un jeu peut devenir très addictif juste avec des chiffres. Prenez par exemple GTA San Andreas, c’est un jeu ouvert (on se promène dans toute une ville pour faire différentes missions) et qui propose de nombreuses missions annexes ainsi que des objets cachés à retrouver dans toute la carte.
L’écran des statistiques montre à quel pourcentage on est dans le jeu, incluant les missions principales comme les objets à collecter. On a alors tendance à essayer d’atteindre les 100% coûte que coûte, alors qu’en fait certains aspects (collecter des coquillages ou effacer des graphitis) sont vraiment sans intérêt et rébarbatifs au possible. On ne joue plus alors pour se détendre, mais juste pour atteindre les 100% en enchaînant des actions ennuyeuses…
La même chose se passe avec des MMO (je clique sur des monstres pour atteindre le prochain « level up »)

4. Qui décide ?

Réfléchissez bien, qui décide de jouer ? Vous ? ou le jeu ?
Il y a des cas où ce n’est pas vous qui décidez… Votre guilde vous réclame pour lancer un assaut sur un fort dans un MMO? Vous devez absolument vous connecter pour voir vos niveaux de ressources dans un jeu de stratégie ? Vous devez jouez avec votre équipe à Counter Strike pour vous entraîner et vous ne POUVEZ PAS refuser ?

Dans ce cas, c’est le jeu qui décide et vous devenez son esclave. C’est plutôt idiot non ?

5. Choisissez vos jeux en fonction du temps que vous souhaiter y consacrer

Si vous souhaitez jouer un peu, n’achetez que des jeux qui ne demande pas trop de temps et qui ne sont pas trop addictifs.
Par exemple, une erreur que j’ai faîte récemment: le jeu Hearts of Iron 2. C’est un wargame qui vous met à la tête d’une nation pendant la 2nde Guerre Mondiale et vous permet de faire la guerre aux autres, de gérer vos productions, vos alliances, vos ravitaillements, etc… Un simulateur de conquête du monde en quelque sorte 😉

Le jeu n’est pas beau (c’est même très laid), mais c’est terriblement addictif et long !! Une fois lancé, impossible de s’arrêter… on VEUT continuer !… on VEUT annexer ce satané pays ! et plus on attend, plus on a envie d’y retourner pour continuer notre conquête.
Sauf que le jeu est long, très long… au moins 20 heures pour une seule partie ! (Le jeu idéal pour partir sur une île déserte, le temps de faire tous les scénarios, toutes les nations et toutes les stratégies possibles, vous avez de quoi vous occuper).

Le résultat: une fois la première partie finie, j’ai désinstallé le jeu pour pas être tenté de démarrer une seconde partie. Les MMORPG sont du même genre, c’est un gouffre à temps sans nom.
C’est comme pour les cigarettes: si vous n’y jouez pas, ne commencez pas… si vous êtes atteints, vous allez avoir du mal à décrocher.

6. Au final…

Pour savoir si vous perdez votre temps ou pas, posez vous la question suivante: Que direz vous dans 20 ans, lorsque vous vous rendrez compte que vous aviez des projets intéressants, mais que vous n’avez pas pu les faire parce qu’il fallait absolument atteindre le niveau 60 de votre Shaman Orc dans World of Warcraft ?

Démocratie ?

17 juin 2006 - 19:25 | Dans Divers | Pas de commentaires

Encore une nouvelle rubrique: Hors Sujet, pour tout ce qui ne concerne pas les thèmes du blog

J’ai reçu ça par messagerie instantanée…
(Pour ceux qui suivent l’actualité sur la loi Dadvsi, cette image fait réfléchir)

drm

Plus d’infos sur www.linuxfr.org

Loto: Mettez les maths de votre côté

17 juin 2006 - 18:26 | Dans Organisation et gestion | 2 commentaires

Avec un raisonnement tout simple, on peut éviter de perdre bêtement de l’argent.
Prenons un exemple avec tous les organismes permettant de gagner de l’argent « facilement », nous avons entre autres:

  • Le loto
  • Les jeux à gratter
  • Les casinos
  • Les systèmes de paris (PMU…)

Ces organismes existent depuis longtemps pour une simple et bonne raison: les joueurs y perdent plus d’argent qu’ils n’en gagnent, car tout est prévu mathématiquement pour que l’entreprise soit rentable.
A partir de ce constat, il est inutile d’essayer d’y jouer… vu que vous avez plus de chance de perdre que de gagner, et que les gains éventuels ne combleront même pas les pertes précédentes (sauf cas exceptionnel).

Un tirage gagnant du loto représente 1 chance sur environ 14 millions (alors que l’on a qu’une chance sur un million de se faire mordre par une chauve-souris enragée !). Pour mieux se rendre compte de ce que cela représente, imaginons que vous voulez remplir toutes les grilles possibles pour être sur de gagner, et que vous ne mettez que 2 secondes pour remplir une grille entière… il vous faudrait alors plus d’un an, 24 heures sur 24, rien que pour remplir toutes les grilles d’un seul tirage !

Les jeux à gratter sont du même genre. Achetez pour 100 euros de tickets, vous gagnerez dans les 20 euros en moyenne.

Bref, ne basez pas votre réussite sur du hasard, surtout quand il est contrôlé, ça ne marchera pas. Laissez de côté les dealers d’espoir, et concentrez vous sur des projets concrets.

PS: dans un épisode de la série Médium, un buraliste voyant jouer le même jeune s’obstinant à perdre son argent dans une loterie automatique lui disait qu’il comprenait maintenant pourquoi on appelait ça « la taxe des crétins ».

Règle des 10% – Payez vous en premier !

17 juin 2006 - 16:23 | Dans Organisation et gestion | Pas de commentaires

Dans tous les livres sur la finance personnelle (c’est à dire les bouquins du genre « Comment devenir millionnaire »), vous trouverez toujours le même conseil dans les premières pages.
Ce conseil se retrouve sous le nom de la règle des 10% ou « Payez vous en premier ».

Le principe est le suivant, quand vous recevez un salaire, n’importe lequel, prélevez 10% de ce montant et mettez le sur un autre compte. Cet argent ne devra servir qu’à des investissements à long terme.
La raison est la suivante: si vous ne vous forcez pas à conserver de l’argent, vous ne deviendrez jamais riche. Si vous procédez de la façon habituelle, vous allez faire ceci:

  • payer le loyer (et enrichir votre propriétaire) ou payer le crédit (et enrichir votre banque)
  • payer les courses (et enrichir votre magasin)
  • payer les factures (et enrichir les compagnies d’eau, de gaz ou d’électricité)
  • etc…
  • garder le reste pour plus tard

En procédant de la sorte, il ne reste généralement quasiment rien à la fin du mois.
Avec la règle des 10%, vous commencez par vous enrichir en premier de 10% de votre salaire, et vous devrez donc vous débrouiller avec 10% de moins pour le reste du mois. Cela vous forcera à mieux gérer votre budget, et faire quelques concessions, mais au moins votre capital augmentera tous les mois et vous permettra de faire des investissements.

– Quand faut il commencer ?
Tout de suite, si vous attendez, vous n’allez jamais le faire.

– Faut il obligatoirement garder 10% ?
Non, si vraiment la situation est difficile (très petit salaire, personnes à charge), commencez avec un pourcentage moindre, mais essayez d’atteindre les 10% rapidement.
De l’autre côté, si vous vivez sans problèmes avec 10%, vous pouvez augmenter le pourcentage par la suite.

Essayez aussi de vous arranger avec votre banque pour automatiser ce procédé (mettre automatiquement les 10% sur un autre compte), comme ça vous n’aurez plus à y penser.

ToDoList pour gérer vos tâches

17 juin 2006 - 15:41 | Dans Logiciels, Organisation et gestion | 11 commentaires

J’inaugure ici deux nouvelles catégories simultanément: celle sur la gestion du temps, où j’aborderais les différents moyens pour mieux s’organiser, et celle des logiciels, où je présenterais des logiciels pratiques dans tous les domaines qui nous intéressent.

Quand on travaille sur un projet, on a toujours besoin de noter une liste des tâches à faire. De nombreux logiciels existent pour répondre à ce besoin, comme Outlook, trois tonnes de freewares/sharewares, ou même des services web comme Ta-da-list ou google notebook.

Pour ma part, je préfère ToDoList d’AbstractSpoon Software.
(Gratuit, Open Source mais Windows seulement)

ToDoList

Il permet de gérer simplement les tâches à faire, est facile et rapide d’utilisation (Ctrl + N = Nouvelle tâche, Ctrl + Shift + N = Nouvelle sous-tâche, Ctrl + Espace = Tâche executée, etc.), gère les catégories, permet l’utilisation de plusieurs listes simultanément avec des tabs (onglets), estimation des durées, priorités, filtres d’affichage, commentaires, etc.
(Allez voir le site, il y a trop de fonctionnalités pour les énumérer toutes ici (Exporter Ical, encryption, Gantt…).

Site officiel (anglais)
Ressources (anglais)
Page sur CodeProject (anglais)
Version française (ancienne version)

L’intérêt d’un tel logiciel est multiple:

  • Ne rien oublier
  • Ajuster les priorités des tâches en fonction de ce qu’il reste à faire
  • Se vider la tête. En externalisant sur un logiciel ce qu’il y a à faire, vous n’avez plus à y penser (ce qui est la base pour ne pas être stressé).
  • Remplacer toute la paperasse qui s’accumule quand on utilise des feuilles pour remplir ce rôle

Création d’un jeu vidéo (partie 2): Choisir une plate-forme pour votre jeu

16 juin 2006 - 20:51 | Dans Création de jeux vidéo | 2 commentaires

Suite à l’article précédent, vous devez déjà avoir une meilleure idée de ce que vous voulez faire. Il est maintenant temps de voir quels sont les plates-formes disponibles.
Pour simplifier, on va partir dans l’idée que vous n’êtes pas (encore) un studio professionel (Condition A) et que vous voulez que votre jeu soit joué par un nombre conséquent de personnes (Condition B).

Voici les possibilités:

  • Jeux pour consoles
  • Jeux pour ordinateurs
  • Jeux pour téléphones portables et PDA

Consoles
Qu’elles soient portables ou de salon, les consoles de jeux vidéo nécessitent des kits de développement fournis par le constructeur de la console. Comme ces derniers ne les délivrent qu’à des studios de développement ayant fait leur preuves, vous ne pourrez pas en obtenir (problème avec la condition A, et si ce n’est pas le cas, vous n’allez pas apprendre grand chose sur ce blog).
Il est néanmoins possible de développer pour des consoles grâce à des méthodes moins officielles. C’est ce qu’on appelle du « Homebrew » (+ d’infos en anglais sur Wikipedia), mais comme les utilisateurs de ces pratiques ne sont qu’une minorité, cela ne vaut pas vraiment le coup de s’y attarder (problème avec la condition B).
NB: devant la montée en puissance des ventes de jeux indépendants, les constructeurs commencent à permettre à certains développeurs amateurs d’y développer des jeux (sur XBox 360 par exemple). Mais cette tendance n’en étant qu’à ses balbutiements, on ne s’y intéressera pas pour l’instant.

Ordinateurs
Le développement de jeux pour ordinateurs est le plus accessible car tout le monde peut le faire et on peut atteindre beaucoup de monde sans difficultés.

Téléphones portables et PDA
Développer sur ces plates-formes est possible pour tout le monde, sous réserve d’avoir le matériel nécessaire pour tester (il existe des émulateurs pour pouvoir développer entièrement depuis le PC, mais il faudra quand même tester les logiciels sur plusieurs appareils). Les jeux sur portable sont relativement simples (2D) et sont donc relativement rapides à produire.
L’inconvénient, c’est que ces équipements ont des ressources limitées et nécessitent plus de connaissances en programmation pour les gérer. De plus, il sera difficile de faire connaître un jeu pour portable sans un minimum de ressources (marketing et communication).

Au vu de ces informations, il est donc fortement conseillé de commencer à créer des jeux pour ordinateurs, les autres systèmes étant plus difficiles d’accès.

Création d’un jeu vidéo (partie 1): Identifier ses objectifs

15 juin 2006 - 15:08 | Dans Création de jeux vidéo | 13 commentaires

J’entame ici une série d’articles sur la création de jeux vidéo, car c’est un moyen comme un autre de générer des revenus. Je pars du tout début (à savoir, juste avoir l’envie de créer un jeu) et j’aborderais les différents domaines qu’un tel projet implique. Par contre, cette série d’articles ne sera consacrée qu’à la gestion et l’organisation d’un projet de création de jeu, et pas en la création en elle même; donc vous ne trouverez pas de cours de programmation ou de tutoriaux pour des logiciels 2D ou 3D.

Ca y est, c’est décidé… Vous voulez créer un jeu vidéo.
Vous jouez depuis des années, vous avez des idées plein la tête, vous pensez pouvoir faire mieux que ce qui existe sur le marché… et vous voulez donc vous lancer et avoir votre jeu.

Pourtant, de nombreux amateurs se lancent dans des projets de la sorte, sans vraiment savoir quel est leur objectif.
Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument vous poser la question suivante: quel est le but que je cherche à atteindre en créant un jeu vidéo ? Les réponses auront une grande importance pour les choix que vous devrez prendre par la suite.

Les réponses peuvent être les suivantes (plusieurs réponses possibles):

  • Pour le vendre
  • Pour le distribuer gratuitement
  • Pour créer son propre studio de développement et en vivre
  • Pour devenir professionnel et intégrer un studio existant en montrant son savoir faire grâce à ce projet
  • Pour y jouer tout simplement
  • Pour passer le temps
  • Pour apprendre à organiser et réaliser un projet informatique

Il vous faut donc savoir ce que sera votre projet, et ce qu’il ne sera pas. Les différences étant bien entendues énormes entre créer un jeu juste pour y jouer avec vos amis et vouloir monter votre propre studio.

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