Google lance Google Checkout, un concurrent de Paypal

29 juin 2006 - 16:17 | Dans Logiciels | 2 commentaires

Encore une nouvelle catégorie « Blogs et sites internet ». Elle concernera tout ce qui a rapport à la création de sites, les outils utilisables (pour le paiement par exemple), le référencement, la rémunération par la pub, etc…

Google vient de lancer Google Checkout, un nouveau service permettant avec un seul compte d’acheter sur plusieurs sites marchands partenaires, ce qui a plusieurs avantages:

  • plus besoin de remplir des formulaires pour chaque site
  • plus besoin de retenir le login et le mot de passe pour chaque site
  • sécurité renforcée, Google ne transmettant pas vos coordonnées bancaires ou votre email au site marchand
  • juste besoin de cliquer sur un bouton « google checkout »
  • état actuel et historique de tous les achats sur tous les sites

Ce qui nous intéresse, c’est la possibilité de créer un compte marchand, Google s’occupant alors de la transaction et des fraudes éventuelles contre un pourcentage (2% actuellement, ce qui est raisonnable). Si vous êtes un utilisateur de Google Adwords (le service payant pour être affiché en lien sponsorisé dans les annonces Google), vous bénéficierez de 10$ de frais de transaction offerts pour chaque dollar dépensé sur Google Adwords.

Une API est également présente pour permettre aux développeurs de faciliter l’interfaçage entre Google Checkout et leur site.

Néanmoins, seuls les vendeurs ayant une adresse et un compte bancaire aux Etats Unis sont acceptés pour le moment, il faudra donc attendre une version internationale avant de s’y intéresser réellement.

Page officielle (anglais)
Post sur le blog officiel de google (anglais)
News sur slashdot (anglais)

Un site web pour gérer ses lettres d’extorsions ?

25 juin 2006 - 20:54 | Dans Marketing & Com' | Pas de commentaires

C’est ce que semble proposer Extortr.com, un site qui gère vos demandes de chantage et publie automatiquement les preuves compromettantes si votre victime ne paie pas. Vous pouvez restez ainsi anonyme et Extortr s’occupe de vous faire parvenir les fonds par paypal contre un prélèvement de 5%.

Bien entendu, c’est une blague, mais c’est intéressant pour plusieurs raisons:
– ça parodie la tendance actuelle des sites web 2.0 plus ou moins utiles avec des noms compliqués (comme flickr, ce qui change des startups en « oo » des années 2000).
– ça a coûté un nom de domaine et 1 heure maximum pour faire le contenu, et grâce au marketing viral, la news de ce faux site se répand de blog en blog et fait donc une publicité indirecte au créateur du site qui est webdesigner freelance, c’est donc tout bénéfice.

Comme quoi, on peut avoir des idées faciles à mettre en oeuvre qui peuvent rapporter quasiment gratuitement beaucoup de visiteurs. Il faut juste prendre le temps de le faire.

Trouvé via le blog de Loic Le Meur.

Création d’un jeu vidéo (partie 3): Choisir le type de jeu

25 juin 2006 - 19:38 | Dans Création de jeux vidéo | Pas de commentaires

Si vous avez suivi le début, vous devez maintenant avoir choisi quels sont vos objectifs, ainsi que la plate-forme de destination de ce jeu (on considérera que c’est un jeu sur ordinateur pour simplifier). Nous allons voir maintenant quels sont les différents types de jeux que l’on peut choisir, chacun demandant des compétences particulières.

Les jeux « en kit »

Certains logiciels promettent de vous laisser créer des jeux sans besoin de savoir programmer (ou très peu) ni dessiner.
On peut citer par exemple FPS Creator pour les jeux de tir à la 1e personne, RPG Maker (wikipedia) pour les jeux de rôle en 2D ou The Game Factory pour des jeux 2D.

C’est idéal si vous voulez produire rapidement des jeux relativement simples, mais vous serez rapidement limités par les possibilités de tels logiciels. Ce choix est donc envisageable pour une initiation si vous n’y connaissez vraiment rien, ou si vous ne voulez pas toucher de près ou de loin à de la programmation et que vous ne voulez personne d’autre pour remplir ce rôle pour l’instant.

Avantages: peu de connaissances nécessaires, rapidité de développement

Inconvénients: limité par les capacités du logiciel

Les jeux « classiques »

Ce sont les plus nombreux que l’on puisse trouver sur ordinateur. Il faut les programmer (de A à Z ou en utilisant un moteur existant) et les distribuer sous forme d’exécutable.
De nombreux langages sont possibles pour le développement (principalement: C, C++, C#, Visual Basic, Delphi, Python, Java…) et la complexité peut aller du simple jeu en mode texte jusqu’aux jeux massivement multijoueurs qui doivent gérer des mondes entiers et des milliers de joueurs sur des dizaines de serveurs.

Avantages: contrôle total

Inconvénients: temps d’apprentissage, temps de développement

Les mods

Définition wikipedia.
Certains jeux permettent aux joueurs de les modifier afin d’en augmenter le contenu ou les fonctionnalités. Cela peut concerner simplement la mise à disposition d’un éditeur de niveaux (sur Starcraft ou Warcraft 3 par exemple) à la mise à disposition d’une partie du code source pour permettre à des développeurs d’utiliser le moteur du jeu à d’autres fins. Cette pratique a commencé principalement avec le jeu Doom et s’est répandue à d’autres jeux. Parmi les mods les plus célèbres, on trouve CounterStrike (Half Life 1 et 2), Day of Defeat (Half Life 1 et 2), Red Orchestra (Unreal Tournament 2004). Vous en trouverez beaucoup d’autres sur Moddb.

Avantages: n’avoir à se consacrer qu’au gameplay du jeu (= les règles du jeu), et pas sur le moteur en lui même.

Inconvénients: vous ne pouvez pas vendre vos créations et ceux qui voudront jouer à votre jeu devront posséder le jeu sur lequel le mod est basé.

Les jeux « web »

Il est possible de proposer des jeux sans fournir d’exécutable. Il suffit simplement que le jeu soit accessible via un navigateur internet. Certains jeux permettent de jouer tout seul (qui n’a jamais perdu son temps sur un jeu idiot en Flash ?), à quelques uns (jeux d’échecs sur un site par exemple), ou de façon massive avec un univers persistant (un jeu comme Travian ou Ogame) .
Les technologies les plus courantes sont alors Php/MySql, Java, Javascript et Flash.

Avantages: audience large, permet de mettre en place un univers persistant facilement
Inconvénients: limité techniquement

Les « jeux en réalité alternée »

Dernière catégorie possibles, les « Alternate Reality Games » (ou ARG) sont un mélange entre un jeu vidéo, un jeu de rôle et une chasse aux trésors réelle qui peut se dérouler dans votre ville.
C’est un type de jeu novateur permettant beaucoup de possibilités mais qui nécessite une très forte organisation pour être intéressante, et ne pourra donc s’appliquer que dans des cas bien précis.

Je vous renvoie vers la page des ARG sur wikipedia pour plus d’informations.

Avantages: original, permet beaucoup de créativité, ne nécessite pratiquement pas de programmation

Inconvénients: besoin d’avoir une forte organisation, n’est pas vendable tel quel

Anciens Articles:

Création d’un jeu vidéo (partie 1): Identifier ses objectifs

Création d’un jeu vidéo (partie 2): Choisir une plate-forme pour votre jeu

Négociations: mesurer le rapport de forces

22 juin 2006 - 18:37 | Dans Business & startups, Organisation et gestion | Pas de commentaires

Encore une nouvelle rubrique, j’aborderais ce qui concerne la négociation et la rédaction de contrats.

Pour n’importe quelle négociation que vous aurez à faire (embauche, achats, sous-traitance pour une partie de votre projet, etc…), vous devez d’abord mesurer le rapport de forces pour savoir qui a le dessus, qui est en mesure d’avoir des exigences, et quel est le comportement que vous devrez adopter.

Prenons un exemple concernant l’achat d’une voiture chez un concessionnaire: le bien à vendre n’est pas limité (le vendeur pourra toujours vous avoir une voiture) et rien ne vous empêche d’aller voir ailleurs. Vous avez donc le dessus sur le vendeur, c’est vous qui décidez ce que vous voulez et vous pouvez exiger une réduction (bon il y a différentes manières de faire, il ne faut pas foncer dans le vendeur, il connaît son métier), reste à voir si le vendeur préfère une moins bonne marge ou pas de marge du tout. Au pire le vendeur refuse et vous irez acheter ailleurs, au mieux vous faîtes une économie conséquente.
Maintenant prenons le cas d’une location d’appartement, si vous allez voir le propriétaire et que 4 personnes sont derrière vous pour le même appartement, vous n’avez aucune marge de manoeuvre pour négocier. Si vous n’êtes pas content, il y en a d’autres derrière qui sont là pour louer à votre place. C’est le propriétaire qui a le dessus.

Pour une embauche, la situation est plus complexe. Si c’est une embauche « normale », l’entreprise a légèrement le dessus sur vous (ça dépend du type d’emploi), si par contre une entreprise essaye de vous débaucher de votre poste actuel (parce que vous êtes un dieu vivant de la programmation par exemple), dans ce cas vous êtes clairement en position de force et pouvez exiger plus de choses pour quitter votre poste actuel.

Maintenant, si vous avez besoin d’aide pour un projet et que vous en demandez sur un forum, vous avez automatiquement le dessous car personne n’a l’obligation de vous aider et si vous exigez trop, même involontairement (par exemple vous vous contentez de donner l’adresse de votre site présentant le projet en disant qu’il y a tout là bas), cela jouera contre vous (les visiteurs n’ont pas à suivre vos consignes pour savoir si votre projet vaut le coup ou pas, vous n’êtes pas le seul à demander de l’aide et vous devez donc être convaincant dès le départ).

Cet article peut sembler évident, mais beaucoup de personnes ne savent pas profiter de la situation quand ils ont le dessus et se laissent berner, ou agissent comme s’ils avaient le dessus alors que ce n’est pas le cas.

Postmortem Fahrenheit

21 juin 2006 - 15:45 | Dans Création de jeux vidéo | Pas de commentaires

Vu via Factornews, Gamasutra publie un postmortem (en anglais) du jeu Fahrenheit (Indigo Prophecy aux US) développé par Quantic Dream.

Pour ceux ne connaissant pas le principe, un postmortem a pour but de revenir sur le développement d’un jeu vidéo et d’en retirer des points positifs (What went right) et négatifs (What went wrong), généralement 5 de chaque.

En résumé, les points positifs:

  • L’histoire (sauf la fin) et les personnages
  • Les concepts et le game design
  • Avoir réussi à gérer les modifications du jeu en étant prêt à changer de plan
  • Les vecteurs d’émotions (Acteurs virtuels, expressions faciales, musique…)
  • Bon management des tâches considérées comme peu utiles (localisation, intranet, système de builds)
  • Le changement d’éditeur peut être une bonne chose

Les points négatifs:

  • L’histoire qui part en sucette vers la fin
  • Les graphismes, corrects mais un peu à la traine
  • Les séquences d’action
  • Manque de vision globale sur la technologie
  • Difficultés de développer un concept original

En tout cas, la  technologie de Quantic Dream a fait un grand pas en avant quand on voit la vidéo de leur prochain jeu, Heavy Rain disponible sur filefront. (manque plus qu’à limer les dents de l’actrice et lui apprendre à articuler 😉 )

Gestion du temps et jeux vidéo

19 juin 2006 - 17:56 | Dans Organisation et gestion | 5 commentaires

Si comme moi vous êtes « tombés dedans quand vous étiez petits », vous devez savoir que l’on peut facilement passer beaucoup de temps sur des jeux vidéo. Si ce temps passé n’est pas maîtrisé, il peut vous empêcher de réaliser vos projets.
Voici donc quelques conseils pour jouer de façon « intelligente »:

1. Evitez les jeux à abonnement

Si vous devez payer chaque mois pour jouer, comme c’est le cas pour la majorité des jeux massivement multijoueurs (World of Warcraft et compagnie), vous allez forcément en vouloir « pour votre argent » et tenter de rentabiliser votre argent en jouant le plus possible, et culpabiliser lorsque vous prendrez une semaine de vacances car vous allez payer pour rien.
Ce comportement est mauvais, le but devrait être de payer pour jouer et non de jouer parce qu’on a payé.

2. Les jeux sont faits pour se détendre

Ca peut sembler idiot ce que je viens de dire… mais est-ce que vous jouez vraiment pour vous amuser ?
Est-ce vraiment amusant de lancer pour la 500è fois une partie de Counter Strike en sachant par coeur le chemin que vous allez prendre ?
Est-ce vraiment amusant de refaire la même course de voiture pour gagner encore un dixième de seconde sur votre meilleur temps ?
Est-ce vraiment amusant de cliquer sans arrêt sur les méchants squelettes qui apparaissent devant votre nécromancien level 50 000 ?

A partir d’un moment, ce n’est plus une détente… C’est soit une drogue, soit de la compétition.

Pour donner un exemple concernant les jeux de courses. Je préfère de loin jouer au dernier Need For Speed (Most Wanted) orienté arcade malgré son scénario ridicule qu’à un jeu pointu de simulation.
Le but est de s’amuser et de se défouler, et c’est ce qui m’intéresse dans un Need For Speed où on peut gagner des courses dès le début, contrairement à un jeu de simulation où on finit dans le gazon au moindre coup de volant et où il faut passer des heures à modifier les pièces de la voiture.
Je joue pour me détendre, pas pour devenir mécanicien ou pilote de course professionnel.

3. Le piège des chiffres

Un jeu peut devenir très addictif juste avec des chiffres. Prenez par exemple GTA San Andreas, c’est un jeu ouvert (on se promène dans toute une ville pour faire différentes missions) et qui propose de nombreuses missions annexes ainsi que des objets cachés à retrouver dans toute la carte.
L’écran des statistiques montre à quel pourcentage on est dans le jeu, incluant les missions principales comme les objets à collecter. On a alors tendance à essayer d’atteindre les 100% coûte que coûte, alors qu’en fait certains aspects (collecter des coquillages ou effacer des graphitis) sont vraiment sans intérêt et rébarbatifs au possible. On ne joue plus alors pour se détendre, mais juste pour atteindre les 100% en enchaînant des actions ennuyeuses…
La même chose se passe avec des MMO (je clique sur des monstres pour atteindre le prochain « level up »)

4. Qui décide ?

Réfléchissez bien, qui décide de jouer ? Vous ? ou le jeu ?
Il y a des cas où ce n’est pas vous qui décidez… Votre guilde vous réclame pour lancer un assaut sur un fort dans un MMO? Vous devez absolument vous connecter pour voir vos niveaux de ressources dans un jeu de stratégie ? Vous devez jouez avec votre équipe à Counter Strike pour vous entraîner et vous ne POUVEZ PAS refuser ?

Dans ce cas, c’est le jeu qui décide et vous devenez son esclave. C’est plutôt idiot non ?

5. Choisissez vos jeux en fonction du temps que vous souhaiter y consacrer

Si vous souhaitez jouer un peu, n’achetez que des jeux qui ne demande pas trop de temps et qui ne sont pas trop addictifs.
Par exemple, une erreur que j’ai faîte récemment: le jeu Hearts of Iron 2. C’est un wargame qui vous met à la tête d’une nation pendant la 2nde Guerre Mondiale et vous permet de faire la guerre aux autres, de gérer vos productions, vos alliances, vos ravitaillements, etc… Un simulateur de conquête du monde en quelque sorte 😉

Le jeu n’est pas beau (c’est même très laid), mais c’est terriblement addictif et long !! Une fois lancé, impossible de s’arrêter… on VEUT continuer !… on VEUT annexer ce satané pays ! et plus on attend, plus on a envie d’y retourner pour continuer notre conquête.
Sauf que le jeu est long, très long… au moins 20 heures pour une seule partie ! (Le jeu idéal pour partir sur une île déserte, le temps de faire tous les scénarios, toutes les nations et toutes les stratégies possibles, vous avez de quoi vous occuper).

Le résultat: une fois la première partie finie, j’ai désinstallé le jeu pour pas être tenté de démarrer une seconde partie. Les MMORPG sont du même genre, c’est un gouffre à temps sans nom.
C’est comme pour les cigarettes: si vous n’y jouez pas, ne commencez pas… si vous êtes atteints, vous allez avoir du mal à décrocher.

6. Au final…

Pour savoir si vous perdez votre temps ou pas, posez vous la question suivante: Que direz vous dans 20 ans, lorsque vous vous rendrez compte que vous aviez des projets intéressants, mais que vous n’avez pas pu les faire parce qu’il fallait absolument atteindre le niveau 60 de votre Shaman Orc dans World of Warcraft ?

Démocratie ?

17 juin 2006 - 19:25 | Dans Divers | Pas de commentaires

Encore une nouvelle rubrique: Hors Sujet, pour tout ce qui ne concerne pas les thèmes du blog

J’ai reçu ça par messagerie instantanée…
(Pour ceux qui suivent l’actualité sur la loi Dadvsi, cette image fait réfléchir)

drm

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