La semaine de 4 heures – Tim Ferriss (Livre)
10 juillet 2008 - 20:49 | Dans Business & startups, Livres et magazines, Organisation et gestion | Pas de commentairesBest Seller outre atlantique, ce livre a fait son petit buzz sur tous les sites d’organisation et de marketing quand il est sorti.
Le principe (très simplifié) est le suivant: comment s’organiser pour gagner sa vie en bossant un minimum de temps et profiter de la vie en voyageant.
Sur le papier ça a l’air intéressant, mais je dois avouer que j’ai été déçu quand j’ai lu le livre (nb: j’ai lu la version américaine).
En gros le principe de l’auteur est le suivant:
– trouver un fournisseur d’un produit sur lequel on peut se faire une grosse marge
– créer un site web pour vendre ce produit (avec toutes les techniques marketing qui vont avec)
– sous-traiter le plus gros de la gestion à des assistants « virtuels » à bas-prix en Inde
– voyager en gardant un oeil sur ce qui se passe
Voilà ce que j’ai retenu du livre 🙂
Bon ok, il y a des trucs en plus, il y a des conseils d’organisation, de mode de vie etc, mais globalement, je m’attendais à mieux.
Par contre jettez y un oeil si vous le trouvez dans une bibliothèque, certains aspects sont quand même intéressants.
Le blog de l’auteur (en anglais): http://www.fourhourworkweek.com/blog/
A bas les crédits !
22 août 2006 - 20:41 | Dans Business & startups, Organisation et gestion | 1 commentaireOn ne peut plus y échapper, les pubs pour vous inciter à prendre des crédits sont omniprésentes. C’est simple et c’est facile ! Besoin d’argent ? Pas de problème, il suffit d’appeler la madame souriante de la pub et paf !! plein de sous… bon pour rembourser on verra plus tard, l’important c’est juste d’avoir l’argent maintenant !
Qu’est-ce qu’un crédit ?
Un crédit, c’est payer plus cher quelque chose qui en vaudra moins lorsqu’il sera réellement à vous (les joies de la décote d’une voiture…), ou en caricaturant c’est « rendre les pauvres plus pauvres en leur faisant croire qu’ils sont riches ».
La seule exception notable concerne les crédits pour de l’immobilier, quand vous louez directement le bien que vous avez acheté à crédit, et que le loyer est au moins équivalent à la mensualité du crédit. C’est le locataire qui paie votre crédit et vous permet donc d’acquérir un bien sans réellement le payer (c’est ce qu’on appelle l’effet de levier).
Pourquoi est-ce une si mauvaise chose ?
- Cela revient à payer plus cher pour la même chose (bon, c’est un peu le principe du crédit vous allez me dire…)
- Vous devenez redevable à quelqu’un (ici la banque ou la société de crédit). Inconsciemment, cela vous procure un sentiment d’infériorité. On est toujours plus confiant lorsque l’on ne doit rien à personne, et on l’est encore plus lorsque ce sont les autres qui nous doivent quelque chose.
- Vous avez une épée au dessus de la tête. En cas de problème pour rembourser (accident, licenciement…), cela peut être le début d’une spirale infernale. Lorsqu’il s’agit de récupérer l’argent, la société qui gère le crédit n’envoie pas la madame souriante de la pub.
- Cela prend le problème du financement à l’envers. Logiquement, on est plutôt censé économiser avant d’acheter quelque chose, et non pas acheter quelque chose et se débrouiller pour rembourser après.
- C’est souvent utilisé pour acheter des choses loin d’être nécessaires (certains font des crédits pour faire des voyages ou du Tuning sur leur voiture…)
- Il est idiot de vivre au dessus de ses moyens. Si vous ne pouvez pas vous payer quelque chose: gagnez plus d’argent, faîtes sans ou débrouillez vous pour ne pas avoir à le payer (faîtes le vous prêter par un ami, achetez en un d’occasion ou arrangez vous pour survivre sans la dernière télé HD, c’est possible !)
- C’est autant de paperasse en plus et de complications à rajouter à la gestion de votre budget
- Apprendre à se débrouiller avec moins d’argent, c’est une façon d’en gagner et c’est la base du bootstrapping. Vaut mieux donc s’y habituer si vous souhaitez réussir vos projets.
Dans les faits, on assiste de plus en plus à des familles en situation de surendettement. Cela touche les foyers modestes, mais parfois aussi des personnes aisées (médecins). Comme quoi savoir gérer son argent n’est pas inné quelque soit la classe sociale. Aux Etats Unis, la situation est pire. L’endettement des foyers s’envole, les recours systématiques aux cartes de crédits sont entrés dans les moeurs et les placements prévus pour les retraites sont au plus bas depuis 50 ans.
La faute à qui ?
La société de consommation couplée aux joies du marketing sont principalement responsables et comme chaque dépense contribue à faire grossir le PIB, les gouvernements ne s’y opposent pas.
Interdire les crédits n’est bien entendu pas une solution, cela est parfois utile. Le problème étant que c’est souvent très mal utilisé.
Pour résumer: les crédits : »c’est mal », à ne réserver qu’à l’immobilier ou aux cas extrêmes.
Si vous voulez mettre sur pied des projets et les réussir, il faut d’abord les réussir d’un point de vue financier. Si vous n’êtes pas capable de gérer vos finances personnelles, les finances de votre projet subiront le même sort.
Scrapbook : extension indispensable de Firefox
4 août 2006 - 16:39 | Dans Logiciels, Organisation et gestion | 4 commentairesPour les utilisateurs de Firefox (soit + de 65% des visiteurs de ce blog), voici une extension indispensable pour gérer les documents trouvés sur Internet : Scrapbook.
Scrapbook vous permet de :
- sauvegarder des pages de différentes façons (raccourci clavier, glisser-déplacer, capture d’un site entier avec filtres)
- sauvegarder des éléments de pages (morceaux de texte, images, pdfs)
- organiser ces éléments dans le panneau latéral (dossiers, tris, recherches)
- modifier les pages enregistrées (surligneur, gomme, ajouts de notes en surimpression)
- désactiver les scripts en javascript automatiquement (pour ne pas avoir de redirection automatique sur un fichier enregistré)
Cette extension est beaucoup plus pratique que les sauvegardes manuelles qui se perdent sur vos disques durs.
Elle est particulièrement utile pour sauvegarder des factures (et preuves) de vos achats sur Internet, d’organiser des documents intéressants qui seront regroupés sur un sujet et surtout d’en garder une copie (qui n’a jamais pesté sur un site intéressant qui n’existe plus).
Disponible sur le site officiel ou sur le site de Mozilla.
Quand « dépenser moins » devient n’importe quoi
30 juillet 2006 - 17:31 | Dans Organisation et gestion | Pas de commentairesDans un précédent article: « c’est quoi s’enrichir ?« , j’avais dit qu’il fallait dépenser moins pour pouvoir s’enrichir. Le conseil est toujours valable, mais il ne faut pas tomber dans l’excès.
Par exemple, dans une émission d’Envoyé Spécial sur « les rois du gratuit », on pouvait suivre plusieurs personnes qui faisaient des économies en s’arrangeant pour dépenser le moins possible. Parmi les différentes techniques (faire partie d’un panel de consommateurs qui va tester des produits, se nourrir avec des plats à tester avant une mise sur le marché), on voyait des exemples de deux personnes qui allaient à mon goût trop loin dans l’idée de faire des économies.
La première était une femme qui cherchait sur Internet ou dans les magazines absolument tous les produits « satisfait ou remboursé », les offres d’essai gratuites, les produits remboursables, etc… puis allait les chercher au magasin et pour payer, faisait faire un ticket de caisse par produit (car pour être remboursé il faut envoyer le ticket original), ce qui, disons le franchement, emmerdait royalement les clients derrière elle ainsi que la caissière. Après, il lui suffisait de renvoyer tout en disant qu’elle n’était pas satisfaite (ce qui n’était pas le cas), puis de recommencer. On peut difficilement faire plus « rapace ». 🙂
Un autre exemple, un jeune homme qui prenait plusieurs rendez-vous avec un banquier pour ouvrir un compte, juste pour profiter des 50 euros offerts à l’ouverture, sans jamais vouloir l’utiliser. Le comble étant que pour « fêter ça », il avait pris une bière avec son pote en plein sur les Champs Elysées, et ça leur avait coûté dans les 11 euros.
Je ne vois vraiment pas l’intérêt, non seulement ça lui a pris du temps, il sera sûrement catalogué comme « profiteur » par sa banque, mais surtout il annule l’intérêt que ça a en dépensant 1/5 de la somme dans 2 verres de bière.
Un dernier exemple vu sur un site américain, où une banque offrait un dollar sur l’ouverture d’un compte de carte de crédit. Une femme en a ouverte 752 juste pour profiter du dollar offert à chaque fois…
En résumé, dépenser moins doit être quelque chose qui ne vous prend quasiment pas de temps. Cela doit juste aider à tenir la route le temps de faire des projets qui eux ramèneront vraiment de l’argent.
Vous préférez passer votre vie à apprendre et à réussir des projets ou à collectionner les coupons de réduction et être à l’affût de toutes les offres promotionnelles qui passent ?
Comment plomber un projet ? avec de la procrastination !
25 juillet 2006 - 19:11 | Dans Organisation et gestion, Projets et gestion d'équipe | 13 commentairesLa procrastination, c’est l’art de remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui. Ce qui a tendance à aboutir à un simple « Merde, j’ai encore rien foutu aujourd’hui » (on l’a tous fait).
Si vous avez un projet en cours (et c’est encore pire si c’est un projet à faire sur ordinateur), la procrastination peut être votre pire ennemie.
Wikipedia possède une page sur le sujet, mais je trouve qu’elle ne correspond pas trop à ce qui nous intéresse ici.
Tout d’abord les causes:
- La procrastination vient en grande partie du fait que les tâches que l’on doit faire de nos jours sont généralement floues. On sait quand on commence, pas quand on finit, ni ce que doit être le résultat précisément. Quand quelqu’un travaille à la ferme ou à l’usine, c’est généralement simple: on sait exactement ce que l’on doit faire, le temps que cela prendra à peu près mais surtout on sait quand s’arrêter (quand il n’y a plus de champ à labourer, on s’arrête. Quand on a fini de décharger un camion, on s’arrête). De l’autre côté, les travaux de l’esprit sont relativement flous, difficiles à quantifier en temps et à estimer s’ils sont finis ou non. Prenez par exemple une présentation Powerpoint à faire : il est très difficile de savoir quand elle est finie, car il y a toujours moyen de l’améliorer. C’est la même chose pour rédiger un Business Plan, un cahier des charges ou un article pour votre blog.
- Plus le travail est pénible ou ennuyeux, plus on a tendance à le repousser. Demandez à ceux qui n’ont pas de lave vaisselle…
- Plus la date limite est éloignée, plus on a tendance à attendre le dernier moment. C’est ainsi que l’on voit des rapports de stage dont 50% du contenu est rédigé pendant la nuit précédent la date limite d’envoi.
- Plus on a de chance d’être interrompu, plus on repousse ce que l’on a à faire. Cela peut venir du téléphone, d’un collègue qui vient vous voir, d’un mail qui arrive… rien de tel pour être coupé dans son élan.
- Plus on a de possibilités de distraction, plus on a tendance à les utiliser. Si vous travaillez sur PC chez vous, vous avez sûrement tendance à regarder et re-regarder vos mails, retourner dans votre lecteur rss, changer de mp3, regarder une vidéo idiote que l’on vous envoie, parler sur msn, repartir sur des sites ou des forums, voir même de lancer « une dernière partie pour la route » de votre jeu favori avant de reprendre votre travail. Et une fois que vous avez fini, vous retournez devant votre logiciel de travail et regardez bêtement l’écran pendant 5 minutes, avant de refaire votre tour du web.
La plupart des projets amateurs qui échouent le sont en partie par la procrastination. On a un objectif, on se lance, mais on sait pas trop comment l’atteindre, alors on repousse à plus tard, puis on se démotive, on oublie et le projet tombe à l’eau.
Quelles sont les solutions ?
- Comme tout problème, commencer par admettre que l’on est touché par la procrastination (comme ça n’a rien de honteux, ça ne devrait pas être problématique)
- Ensuite il faut vouloir s’améliorer. Si vous n’avez pas de volonté, vous n’arriverez à rien. Motivez vous !
- S’améliorer, petit à petit. Changer totalement de comportement est possible, mais les taux de rechute sont fréquents. Essayer plutôt d’améliorer son comportement étape par étape.
- Commencer par faire le plus simple et le plus rapide, puis s’attaquer au reste. Une fois habitué, commencer par le plus urgent ou le plus important.
- Mettre en place une routine. Si vous vous arrangez pour faire la même chose tous les jours, vous finissez par ne plus devoir y penser, et les choses se font alors naturellement. Se brosser les dents est ennuyeux et n’apporte pas grand chose directement, vous avez mieux à faire que ça… pourtant, (presque) tout le monde se brosse les dents sans même y penser.
- Un ingénieur a pour but de découper un problème complexe en plusieurs sous-problèmes qu’il peut résoudre. Faîtes la même chose avec les choses que vous avez à faire. Découpez les en sous-tâches et faîtes les une par une.
- Ne pas essayer de finir absolument et parfaitement ce qu’il y a à faire en un coup. Se contenter d’améliorer la situation par rapport à ce qu’elle était avant.
- Plutôt que d’imaginer (négativement) faire quelquechose qui déplait, imaginer (positivement) la situation quand le travail sera fini.
- Trouver une méthodologie qui vous réussit. « Getting things done » est très populaire sur internet pour vaincre la procrastination. J’y reviendrais dans un prochain article. Par contre, il faut éviter de créer une méthodologie vous même (par ex: faire une liste de choses à faire par jour), généralement ça ne marche pas et on l’abandonne au bout de quelques jours.
Livre: « Tout le monde mérite d’être riche »
16 juillet 2006 - 16:00 | Dans Livres et magazines, Organisation et gestion | 8 commentairesC’est parti pour une première critique de livre, avec « Tout le monde mérite d’être riche » d’Olivier Seban.
Autoproclamé « Le Best-Seller de votre argent », l’auteur, millionnaire à 32 ans, a pour but de vous donner les clés de la richesse, même en partant de rien.
Pour cela, il aborde des réflexes à avoir pour bien gérer son argent (ex: règle des 10%), pour mieux le placer (ex: placements à + de 10%), pour mieux en gagner (ex: entreprise, bourse) et pour éviter d’en perdre en explorant les différentes techniques. Le livre est agréable à lire et se lit assez vite.
Ce qui est marquant, c’est la différence entre l’accueil reçu par ce livre sur amazon par exemple (allez voir les notes des internautes sur le site) qui l’acclament et la réaction du magazine UFC Que Choisir qui l’a littéralement coulé en disant que ce n’est que du brassage de vent, de l’enfonçage de portes ouvertes et que le livre ne vaut pas la peine d’être acheté.
Mon avis est situé entre les deux. Le livre est intéressant, mais ce n’est qu’une introduction. Chaque sujet abordé ne l’est qu’en surface, et il manque de contenu pour que ça soit pleinement satisfaisant. L’inconvénient, c’est que chaque concept est alors étiré sur de nombreuses pages et on a l’impression que l’auteur cherche à meubler pour faire le plus grand nombre de pages possible. Le contenu utile aurait pu être écrit sur un quart des pages utilisées.
En conclusion: si vous ne vous êtes jamais intéressé au fonctionnement de l’argent ni aux méthodes pour s’enrichir, ce livre est un bon point de départ, mais ne suffira pas. Pour ceux qui ont déjà lu des livres sur le sujet, ils risquent par contre de ne pas apprendre grand chose.
Site du livre: http://www.toutlemondemeritedetreriche.com/
Sommaire:
Introduction: Fausses croyances et réalités
1. Un premier pas vers la richesse
2. Le point de départ
3. Principes d’enrichissement
4. Placements: la course contre l’inflation
5. Immobilier
6. La Bourse
7. L’entreprise
8. Chance et opportunité
9. Dormez sur vos deux oreilles
10. Demandez! On vous donnera
11. A vous de jouer
Bootstrapping
15 juillet 2006 - 20:35 | Dans Business & startups, Organisation et gestion | 2 commentairesLe bootstrapping, c’est créer une activité sans financement extérieur et avec un minimum de ressources internes, aussi bien financières qu’humaines.
Ce type de startup fonctionne très bien dans le domaine du logiciel et des sites internet. Il s’est développé après l’éclatement de la bulle internet où la philosophie était radicalement opposée (recherche d’investisseurs, grandes équipes, budgets colossaux, énormes dépenses en publicité… pour finalement pas grand chose).
Ici, le but est de développer seul ou en équipe restreinte un logiciel ou un site internet et de consacrer toute son énergie pour l’améliorer (développement et marketing) plutôt que de s’occuper des activités annexes (rédaction de business plan, contacts avec les banquiers, etc…)
Pourquoi ça marche ? Parce que l’on peut développer seul un logiciel ou un site internet avec très peu de dépenses (bon, dans la limite du raisonnable, n’essayez pas de concurrencer Google, ID Software ou Autodesk), et cela permet de développer son activité doucement mais sûrement.
Les avantages sont les suivants:
- on peut commencer pendant son temps libre en restant salarié
- pas d’investissements lourds, on a besoin que d’un pc et un hébergement web…
- le fait de ne pas être une grande entreprise importe peu, vos clients ne se préoccupent pas de savoir si vous avez les reins solides, juste a avoir un logiciel qui leur est utile (cela peut ne pas être le cas dans certains types de produits sensibles qui nécessitent absolument un support)
- pas de stocks à gérer, de locaux à louer… tout se fait online et est disponible 24h/24
- pas ou peu de fournisseurs, pas ou peu de revendeurs (ça augmente vos marges, simplifie votre organisation et évite des négociations)
Il y a pas mal d’informations disponibles sur cette façon de créer une entreprise, mais principalement en anglais.
http://www.bootstrapnetwork.com/blog/ Un blog sur le sujet (anglais)
http://www.klhess.com/bootstrap/index.htm La présentation du livre « Bootstrap » (anglais)
http://www.brucejudson.com/frombook.html Le livre « Go It Alone », disponible gratuitement en ligne (anglais)
Quelques livres en anglais (je ferais la critique du dernier dans quelques temps):
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